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Voir nos départs garantisPour préparer au mieux votre voyage en Arménie, le choix du mode de déplacement est une étape essentielle pour explorer ce pays de montagnes et de traditions. Voici un panorama détaillé, pratique et actualisé, pour parcourir l’Arménie en toute sérénité.
Sur la route, la prudence est de mise en Arménie. Comme un peu partout en Asie, la conduite est plus sportive qu’en Europe de l’Ouest. Si à Erevan le trafic est souvent dense et chaotique, la plupart des autres routes sont plus calmes mais fréquemment en mauvais état, notamment en zones rurales (nids de poule, tronçons non pavés et signalisation limitée). Même les grands axes peuvent être abîmés, et souvent en travaux, provoquant des bouchons intempestifs. La conduite s’effectue à droite, tolérance zéro à l’alcool, et il est conseillé d’adopter une conduite défensive, respectueuse des conditions locales. Le permis français est reconnu et accepté pour conduire, mais veillez à posséder une assurance couvrant entièrement les éventuels dommages. En hiver, des pneus neige sont recommandés, notamment entre novembre et mars. Les stations-service sont nombreuses à travers le pays et les tarifs du carburant restent abordables. Mieux vaut toutefois éviter la conduite de nuit. En cas d’accident, laissez le véhicule sur place et contactez la police au 102.
Si le code de la route est globalement respecté, les Arméniens n’hésitent pas à doubler même dans les virages, ou à dépasser la limite de vitesse. Cette ambiance particulière façonne l’expérience de chacun sur les routes arméniennes.
La voiture est sans conteste le mode de transport le plus populaire en Arménie. Elle reste la valeur sûre des locaux, malgré les défis routiers évoqués ci-dessus. Deux options s’offrent à vous : en autonomie ou avec chauffeur.
Vous pouvez louer une voiture à Erevan principalement, avec ou sans réservation préalable. La location se fait sur présentation d’un permis européen valide, souvent accompagnée d’une assurance à franchise élevée. Un triangle de signalisation à bord et un téléphone chargé sont vivement recommandés pour les imprévus. La plupart des villes, villages et sites touristiques majeurs sont accessibles avec une berline classique, sauf à haute altitude (au-delà de 2 000 m) où le 4x4 offre plus de confort et de sécurité. Restez attentif à l’état général des routes, notamment en hiver où certains axes deviennent impraticables.
Pour une découverte plus sereine, il est courant d’opter pour une voiture, un van ou un minibus avec chauffeur privé. Cette formule, très prisée des voyageurs, assure tranquillité d’esprit, grande flexibilité et un accompagnement chaleureux tout au long du séjour. Les chauffeurs connaissent parfaitement les itinéraires, les conditions routières et proposent volontiers des escales dans la campagne ou à proximité des sites majeurs.
Terre de montagnes spectaculaires, l’Arménie se découvre magnifiquement à pied, pour une expérience au plus près de la nature. Le pays est traversé par le Transcaucasian Trail (Armenian National Trail), une longue randonnée de près de 560 km partiellement balisés, reliant la frontière iranienne au sud à la frontière géorgienne au nord. Les itinéraires autour du Parc national de Dilijan, ou les sentiers du canyon de la rivière Azat près du temple de Garni, sont parmi les plus accessibles et populaires. Le balisage reste parfois discret ; une bonne préparation, des compétences en orientation et l’application HIKEArmenia sont des alliés précieux.
La sécurité en montagne requiert prudence et autonomie : bien s’équiper pour la météo, se prémunir de l’altitude (souvent au-delà de 2 000–3 000 m), anticiper la faible densité d’infrastructures et se préparer à la rencontre ponctuelle de chiens errants. Il n’existe pas à ce jour de réglementation particulière, mais il est vivement conseillé de respecter la nature et les zones protégées traversées (notamment parcs nationaux).
La randonnée se pratique toute l’année, bien que l’été ouvre le plus de sentiers et offre des paysages radicalement différents selon la saison.
Pédaler en Arménie est une expérience intense, voire sportive, en raison du relief montagneux omniprésent. Les itinéraires Cyclo les plus appréciés relient Erevan au lac Sevan (70 km) ou encore Goris au monastère de Tatev, avec des montées abruptes et des descentes grisantes. Les classiques du vélo de route sont aussi enrichis par de belles étapes gravel ou VTT, adaptées pour sortir des sentiers battus dans les vignes du sud ou les forêts du nord.
La location de vélos, en particulier VTT ou gravel, est possible à Erevan : pensez à réserver accessoires et équipements adaptés aux variations climatiques, surtout pour les nuits fraîches en altitude. Les routes secondaires sont peu fréquentées par les voitures, ce qui rend le voyage assez sûr pour les cyclistes attentifs, bien que les dénivelés et l’absence de pistes cyclables structurées exigent une préparation soignée et un vélo robuste (pneus larges fortement recommandés).
Découvrir l’Arménie à cheval invite à l’aventure ! Plusieurs centres équestres, notamment autour d’Erevan (centre Ayrudzi) ou dans la région de Lori, organisent randonnées et balades adaptées à tous les niveaux, toujours encadrées par des guides expérimentés. Parmi les itinéraires phares, la gorge de Garni ou les sentiers menant à des monastères médiévaux offrent une immersion unique dans un environnement sauvage et une hospitalité locale authentique. La pratique de l’équitation est possible toute l’année (avec une prédilection pour la belle saison de mai à novembre), sous réserve de suivre les conseils de sécurité (port du casque, respect des consignes du guide).
Si la voiture est reine, les transports en commun constituent une alternative économique, pratique à Erevan et possible pour rejoindre d’autres villes du pays, même si souplesse et patience restent de rigueur.
À Erevan, vous trouverez un vaste réseau de bus (64 lignes urbaines) et de trolleybus (10 lignes), avec des arrêts fréquents et des départs allant de 5 à 10 minutes d’intervalle selon l’heure. La majorité des lignes s’arrêtent vers 23 h. Le métro d’Erevan traverse la ville du nord-ouest au sud-ouest sur 13,4 km (10 stations, une seule ligne), pour un tarif modique de 100 drams (environ 0,25 USD) par trajet. Le métro fonctionne quotidiennement de 6 h 30 à 23 h et reste le moyen le plus rapide et économique de circuler en centre-ville.
Les marshrutka, minibus partagés, complètent ce dispositif et s’empruntent à des tarifs très abordables (environ 100 AMD en urbain), avec des départs réguliers depuis toutes les principales gares routières d’Erevan (Kilikia, centrale, Gai) vers l’ensemble du pays.
Si l’on sort d’Erevan, les bus interurbains et marshrutka partent dès qu’ils sont remplis : il est conseillé d’arriver tôt en gare routière, surtout pour les trajets populaires. Certaines bus modernes disposent de plus de confort, tandis que les marshrutka restent simples, parfois bondés en période touristique.
Les tickets s’achètent en espèces dans le véhicule ou parfois en ligne pour les liaisons interurbaines. Il existe aussi des forfaits électroniques pour plusieurs trajets urbains.
Le réseau ferroviaire arménien comprend quelques lignes régulières reliant principalement Erevan à Gyumri, Vanadzor, Sevan ou Charentsavan, avec un confort simple mais suffisant, en particulier grâce à la présence de compartiments couchettes. Le prix pour un Erevan-Gyumri oscille entre 2 500 et 3 000 drams (5–6 USD). Les trains circulent en général une fois par jour et peuvent être réservés en gare, en ligne ou via des agences.
La ligne internationale Erevan–Tbilissi (Géorgie) opère de nuit (10–15 h de trajet environ, avec formalités douanières à bord). Le billet doit être réservé à l’avance et les départs ne sont pas quotidiens. Ce voyage offre toutefois de beaux panoramas, notamment lors des traversées de campagne.
L’Arménie étant un pays peu étendu, les vols domestiques sont extrêmement rares et sans réel intérêt pour le voyageur, la nature spectaculaire du pays se savourant davantage par la route ou le rail.
À Erevan comme dans les grandes villes arméniennes, le taxi est un mode de déplacement simple et abordable. Le tarif de base est d’environ 600 AMD (1,50 €) pour 4 km, puis 100 AMD (0,25 €) par kilomètre supplémentaire. Un trajet aéroport-centre-ville coûte environ 6 €. Des applications comme Yandex.Taxi et GG sont très utilisées, offrant un service fiable et la possibilité de payer en espèces ou par carte. Toujours vérifier si le taximètre est enclenché ou préférer la commande via application pour une totale transparence. En dehors d’Erevan, les taxis existent – moins nombreux et plus chers sur longues distances, mais restent accessibles pour des trajets entre villes principales ; ils constituent alors une alternative pratique si besoin ponctuel.
Les taxis collectifs sont des minibus ou parfois des voitures effectuant la liaison entre Erevan et les principales villes ou sites d’intérêt. Les départs sont nombreux, les véhicules en bon état, et il est possible de réserver certains trajets en gare routière, sur internet ou par téléphone. Ils représentent un bon compromis pour découvrir le pays, surtout si vous voyagez léger ou souhaitez lier rencontres et économie.
En résumé, l’Arménie propose une grande diversité de modes de déplacement adaptés à toutes les envies d’aventure ou de confort. Que ce soit en voiture avec chauffeur, à vélo, à pied sur des sentiers de montagne, à cheval ou en transport collectif, chacun trouvera de quoi façonner un circuit à son image au cœur du Caucase. Laissez-vous porter par le rythme local et gardez l’esprit ouvert à l’imprévu qui fait la saveur d’un voyage en Arménie.