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Voir nos départs garantisUn voyage à Bali est un voyage des cinq sens. Tandis que le soleil vous caresse doucement la peau, les percussions du gamelan se font entendre au loin, les rizières d’un vert éclatant dansent devant vos yeux ébahis … une odeur exquise, épicée, vient vous chatouiller les narines ! L’eau à la bouche, vous cherchez d’où vient ce parfum qui présage un bon festin.
La nourriture à Bali est plutôt préparée par les femmes, qui se mettent en cuisine le matin pour préparer le repas de toute la journée. Après la cuisine et avant de manger, à Bali on n’oublie pas le yadnya sesa, un rituel quotidien qui consiste à faire une offrande aux divinités hindoues, composée des mêmes mets dont la famille se nourrit le même jour, disposés sur des feuilles de bananiers. Ici, on ne dresse pas la table, chacun vient se servir quand bon lui semble à toute heure de la journée. Il n’est pas rare de prendre plus de 3 repas dans la journée mais toujours en quantité raisonnable. Que l’on en ait conscience ou non, la chaleur a pour effet de nous faire nous dépenser rapidement et donc le besoin de manger à Bali se traduit par des coups de faim plus fréquents.
Dès la fin de la matinée jusqu’à la tombée de la nuit, dans les ruelles de Bali comme ailleurs en Indonésie, on entend parfois le son d’une cuillère frapper un bol vide. C’est le kaki-lima, une petite roulotte à deux roues et un pied, poussée par un vendeur (à deux pieds). Kaki voulant dire « pied » et lima « cinq ». Au menu de ces streetfood balinais ambulants : soto ayam ou soupe de poulet, bakso ou boulettes de viande, mi ou nouilles, sate ou brochettes, rujak ou salade de fruits à la sauce piquante et au sucre de fleur de noix de coco … Absolument incontournable si on souhaite découvrir la nourriture locale à Bali.
La vitrine vous interpelle : des pyramides de nourritures locales balinaises hautes en couleurs et saveurs. Derrière, une jeune balinaise souriante vous sert au buffet parmi les plats disposés ou prend votre commande à la carte. Le tout est servi autour d’une portion de riz.
Le warung, terme que l’on retrouve en Indonésie et Malaisie, est souvent une affaire familiale. Pouvant prendre la forme d’un kiosque, d’une échoppe, d’une buvette, d’un réfectoire ou d’un petit restaurant balinais de second rang. Vous y trouverez de la nourriture balinaise à consommer sur place, tables et tabourets en bois ou plastique, parfois sous une tente dressée de façon rudimentaire.
La nourriture à Bali est variée et colorée, voici un aperçu de quoi manger à Bali:
sate lilit :
Vous trouvez le sate ou les brochettes presque partout en Indonésie avec leurs variantes régionales. La balinaise, le sate lilit (brochettes enrobées) est faite de viande hachée et non pas tranchée. La recette authentique de l’île hindoue utilise soit du porc soit du poisson imprégné dans un mélange de lait de coco, de noix de coco râpée, de jus de citron vert, d'échalote et du poivre. Contrairement aux autres brochettes classiques, la forme de la tige n’est pas pointue au bout mais plate et large. Cela permet à la viande hachée de bien s’apposer car on l’enroule autour et on ne l’embroche pas.
babi guling :
Signifiant cochon de lait à la broche, le babi guling est un des rares plats typiques indonésiens à base de porc. Comme un pied de nez au reste du pays à majorité musulmane. Farci aux épices, piments, ail et gingembre émincés au plus fin, arrosé à l’huile de coco, le cochon de lait est rôti à la broche. Sa préparation et cuisson peuvent durer une nuit entière, si bien qu’au moment de le déguster accompagné de riz blanc et d’un petit bouillon, vous ne pourrez que vous délecter des saveurs de cette viande bien tendre sous la peau croustillante à souhait. Le babi guling est un incontournable si vous souhaitez découvrir la nourriture à Bali.
tipat :
Le tipat est une variante balinaise du gado-gado, spécialité indonésienne très répandue à base de légumes cuits vapeur, de tofu, des germes de soja, des beignets de crevettes et une sauce cacahuète. Ce qui les différencie, c'est que le riz est cuit dans des feuilles de bananier pour le gado-gado tandis que pour le tipat on utilise des feuilles de cocotier. La sauce cacahuète du tipat est moins sucrée et le goût de la cacahuète est plus relevé. Ce plat traditionnel convient parfaitement aux végétariens.
bebek betutu :
Le bebek betutu, voulant dire « canard désossé », est cuit à l’étouffé dans des feuilles de bananier. La citronnelle, le curcuma, la noix des moluques, le cumin, la cardamone, la cannelle, le galanga et la pâte de crevette ne sont qu’une partie des ingrédients du mélange avec lequel on enduit et remplit le canard. La variante au poulet existe, le ayam betutu.
nasi campur :
Votre boule de riz vapeur agrémenté d’un assortiment d’autres plats en petites portions : viandes, poissons, légumes, œufs, brochettes … Dans un restaurant à Bali demandez du sambal matah, la sauce piquante balinaise mi-cuite mi-crue.
Vous l’aurez compris, la nourriture à Bali fait partie intégrante de la culture locale et ravi les gourmands du monde entier !