Les personnages influents qui ont marqué l’histoire et la culture du Cambodge
Votre voyage au Cambodge vous permet de découvrir et de mieux comprendre une population ayant traversé des siècles d’histoire mouvementée. Voici les figures emblématiques du pays :
Norodom Sihanouk
Né en 1922, Norodom Sihanouk reçut une éducation française au lycée de Saigon. Couronné roi du Cambodge en 1941, il est resté au pouvoir pendant 60 ans. Il a été roi, Premier ministre, figure de proue de la révolution communiste, dirigeant en exil, et une fois de plus souverain jusqu’à son abdication en 2004 où il laissa le trône à son fils Norodom Sihamoni, toujours en exercice. En 1953, il réussit à convaincre la France d’accorder son indépendance au Cambodge sans qu’il y ait de guerre. Francophile et passionné de cinéma, il était considéré comme le roi-père de tous les Cambodgiens jusqu’à sa mort en 2012, à 89 ans.
Pol Pot
De son vrai nom Saloth Sar, Pol Pot, est né en 1928. Après 4 années d’études à Paris, il rentre au Cambodge en 1953 où il devient membre du Parti communiste. Devenu chef des Khmers Rouges, il renverse le pouvoir le 17 avril 1975 et devient Premier ministre du Kampuchéa démocratique en 1976 jusqu’à la chute des Khmers rouges en 1979. Le gouvernement de Pol Pot contraint les habitants des villes à aller travailler à la campagne pour nourrir la population. Le régime s’en prend particulièrement à la population urbaine et aux intellectuels. Sous ce régime de terreur, 1,7 millions de personnes sont mortes. Pol Pot est décédé en 1998.
Hun Sen
Premier ministre du Cambodge depuis 1998, Hun Sen est né en 1952. Ancien Khmer rouge ayant perdu un oeil au combat, il s'est retourné contre le mouvement d'inspiration maoïste dès l’arrivée des Khmers Rouges au pouvoir en 1975. Il devient Premier ministre entre 1985 et 1993 d’un Cambodge ruiné et privé d’une bonne partie de son intelligentsia qui a été décimée. Ses détracteurs dénoncent aujourd’hui ses dérives autoritaires, mais lui s’affirme comme le garant de la stabilité politique et de la paix au Cambodge.
Jayavarman VII
Roi du Cambodge de 1181 à 1202, Jayavarman VII signe le retour des Khmers au Cambodge et à Angkor. Après un long exil, le glorieux roi reprend ces territoires. Il instaure le bouddhisme Mahayana au rang de religion d'État. Son nom Jayavarman signifie « le protégé de la victoire ». Il est porté par de nombreux rois khmers. Sa capitale n’est autre qu’Angkor Thom. Le Bayon est son Palais royal. C’est sous son règne qu’apparurent les grands visages souriants d’Angkor Thom, les temples Banteay Kdei, Ta Prohm et Preah Khan. On peut voir une splendide tête de Jayavarman VII au musée Guimet à Paris.
Monivong
Roi du Cambodge de 1927 jusqu’à sa mort en 1941, Monivong est né à Phnom Penh en 1925. Il fait des études militaires en France, puis rejoint la Légion étrangère en Algérie. Il doit abandonner sa carrière militaire au grade de capitaine pour devenir roi. Comme son père, Sisowath, il s'efface devant l’administration coloniale française, où l’essentiel du pouvoir est entre les mains du résident général. C’est sous son règne que les premiers communistes cambodgiens, influencés par le Vietnam, commencèrent à s’organiser pour chasser les Français.
Malraux
En 1923, André Malraux n’est encore qu’un jeune écrivain en devenir. Il embarque avec sa femme à bord de l’Angkor pour un voyage de quatre semaines vers le Cambodge. Son but : piller les statues du temple khmer de Banteay Srei pour les revendre à Paris et ainsi résoudre ses problèmes d’argent. L’expédition tourne mal. Il termine arrêté et jeté en prison. Grâce au soutien de ses amis parisiens et de sa femme, il est libéré. Il tirera de cette aventure l’inspiration pour son premier grand roman La voie royale.
Voyagez autrement, voyagez mieux
Abonnez-vous et recevez nos inspirations de voyage et conseils pratiques deux fois par mois.
Envie de partager votre voyage avec un groupe ?
Voir nos départs garantis