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Voir nos départs garantisLes dunes de Mongol-els sont nichées là où Altaï et Gobi se rejoignent à l’ouest de la Mongolie. Mongol-els signifie « dunes chantantes » et ce nom vient du bruit particulier que fait le sable qui s’écoule le long des crêtes ensablées. Les dunes de Mongol-els s’étendent sur plus de 330km et accueillent quelques familles nomades dresseurs de chameaux. Les nomades de cette région ont d’ailleurs un rapport particulier avec le sable qu’ils utilisent comme soin au quotidien en pratiquant notamment des « bains de sable ». Les dunes renferment aussi quelques oasis marécageuses pittoresques comme le lac d’Ereen Nuur. Les dunes de Mongol-els feront la joie des voyageurs qui aiment l’insolite et n’ont pas froid aux yeux.
A l’ouest de la Mongolie, au sein des sommets de la chaine montagneuse de l’Altaï, se cachent quelques joyaux de l’époque préhistorique dont les grottes de Tsenkher. Véritable grottes de Lascaux mongoles perchées à plus de 2000m d’altitude, ces deux grottes de 40 et 130m de long abritent des peintures rupestres que le climat froid et rigoureux de l’Altaï a su parfaitement conserver pendant des millénaires. Ces peintures remonteraient aux alentours de 20000 avant J.-C. ! Les peintures représentent avec une précision étonnante des animaux et des plantes ainsi que des scènes de chasses. A ne pas mélanger avec les sources chaudes de Tsenkher, qui elles se trouvent dans la vallée de l’Orkhon au centre du pays et sont bien plus touristiques.
Le parc national de l’Altaï Tavan Bogd, signifiant « les cinq mont sacrés de l’Altaï », se trouve à l’extrémité occidentale de la Mongolie, au coeur de l’Altaï mongol. Il est donc difficile d’accès, mais réserve des trésors insoupçonnés pour les voyageurs qui s’en donnent la peine. Il a pour sommet le plus haut sommet de la Mongolie : le mont Khuiten (4374m), qui compose avec les monts Malchin, Nairamdal, Burged et Ölgii, les cinq monts sacrés qui donnent son nom au parc. Ce parc de l’AltaÏ Tavan Bogd s’étend sur un territoire de plus de 6000km² et regroupe les principaux glaciers de Mongolie mais aussi de grandes forêts, de nombreux lacs de montagne et une faune extrêmement riche. Les amateurs de nature et de treks loin des sentiers battus trouveront chaussure à leur pied avec ce parc national de l’AltaÏ Tavan Bogd.
Ölgii est le chef-lieu de la province de Bayan-Ölgii, région mongole la plus occidentale. Située au coeur de la chaine montagneuse de l’AltaÏ, la ville d’Ölgii représente la dernière véritable ville mongole avant les frontières russes et chinoises. Contrairement au reste du pays, la population d’Ölgii est principalement constituée d’ethnies kazakhes. C’est donc des traditions, arts et culture très différentes du reste de la Mongolie. La ville est notamment célèbre pour son festival des aigles lors du premier weekend d’octobre. Il célèbre une des plus célèbres traditions kazakhes : le dressage d’aigles. Les ethnies locales utilisent en effet les aigles royaux de l’AltaÏ pour la chasse depuis des centaines d’années.
Les deux plus célèbres volcans de Mongolie se trouvent entre la vallée de l’Orkhon et le parc naturel du Khövsgöl : le mont Khorgo et l’Uran Uul. Le volcan éteint de Khorgo s’élève à 2240m d’altitude avec un cratère de 200m d’envergure et une profondeur d’environ 100m causé par une explosion il y a 8000 ans de cela. Le superbe lac Terkhiin Tsagaan à ses pieds est d’ailleurs le résultat d’une de ses explosions. Plus à l’est, le volcan éteint d’Uran Uul s’élève quant à lui à 1686m avec un cratère de 500m d’envergure. Eteint depuis plus de 20 millions d’années, il est aujourd’hui le berceau d’une luxuriante végétation. Pour les amateurs de volcanologie ou simplement de randonnées hors des sentiers battus avec en prime des points de vue incomparable sur les steppes mongoles.
Situé à 100km au sud-ouest de la capitale Oulan-Bator, le parc national de Khustaïn Nuruu est réputé principalement pour son programme de réintroduction d’une espèce rare et endémique à la Mongolie : le cheval de Przewalski. Il est une espèce bien distincte du cheval tel qu’on le connait ailleurs dans le monde et n’a d’ailleurs jamais pu être domestiqué. Aussi nommé « takhis » par les mongols, ce cheval de Przewalski est un petit cheval mesurant en moyenne 1,30m au garrot, mais il est particulièrement rapide et endurant. Cette endurance leur a fait honneur : on les cru disparus depuis 1969. Ce n’est que grâce au travail d’une fondation que le cheval de Przewalski refit son apparition en Mongolie en 1992, dans le parc de Khustain Nuruu. On en dénombre aujourd’hui plus de 2000. La réserve offre également des paysages variés et une faune importante.
Les formations rocheuses de Tsagaan Suvraga et Baga Gazariin Chuluu se situent à l’extrémité est du Gobi. Moins fréquentées que les falaises de Bayanzag ou le canyon de Yolin Am, elles n’en demeurent pas moins spectaculaires. Taillée par des vents millénaires, Tsagaan Suvraga prend l’apparence d’une forteresse en ruine. Elle est également teintée de couleurs surnaturelles qui feront la joie des photographes. Baga Gazariin Chuluu quant à elle, se situe davantage dans la steppe. Elle revêt aussi un aspect plus lisse et des formes arrondies mais n’en demeure pas moins un dédale de rochers qui renferme des secrets sacrés pour les mongols. Avis aux explorateurs !
A l’ouest de la Mongolie, au croisement de l’Altaï et du Gobi, se trouve une terre enchanteresse où des dunes de sables fin côtoient les berges de lacs d’un bleu azur. C’est notamment le cas du lac Khar-Us, signifiant « eau noire » en mongol, un lac qui s’étend sur plus de 1800km² mais ne dépasse jamais les 5m de profondeur. Ses berges sud et est sont bordés de dunes tandis que de l’autre côté se sont des rives marécageuses aux sommets couronnés de neiges éternelles. Plus à l’est se trouve aussi la rivière Mukhart, une courte rivière qui forme un oasis aux milieux des dunes géantes de Bor Khyar. Pour les voyageurs qui veulent voir des paysages atypiques et les photographes de tous niveaux.
Au nord de la Mongolie, les ethnies de la région du lac Khövsgöl, notamment les Tsaatans, accordent depuis toujours une importance particulière aux cerfs et rennes qui peuplent les rives du grand lac mongol. Cela peut se vérifier en périphérie de Mörön, la capitale provinciale où l’on trouve le site d’Uushigiin Ovor, « Stonehenge mongol ». C’est un site funéraire préhistorique érigé dans la steppe où l’on dénombre 14 stèles dressées vers les cieux, certaines atteignant les 4m de hauteur. Dans ces stèles sont gravées de nombreuses images de cervidés. Ce lieu reste encore aujourd’hui un lieu chargé de sacré et de surnaturel aux yeux des mongols mais qui n’a pas fini de dévoiler tous ces secrets. Cela ne manquera pas d’attiser la curiosité des voyageurs ayant un goût pour le mystique.
Toute la partie est de la Mongolie est très peu touristique car la concentration de lieux d’intérêts est très faible, tout comme la population. Toutefois, on y trouve quelques raretés d’autant plus méconnues des voyageurs. A la pointe orientale de la Mongolie, juste à la frontière chinoise, se trouve un de ces sites inconnu : l’Ikh Burkhant. Ce site fondé en 1864 est constitué de stupas, de statues et statuettes bouddhiques de toute taille. La plus grande représentation, celle de Janraisig (aussi connu sous le nom d’Avalokitesvara) est taillée à même la colline et mesure pas moins de 30m de long ! Une pratique de sculpture sur colline un peu à l’image du portrait de Genghis Khan taillée dans la montagne sacré du Bogd Khan au sud de la capitale mongole d’Oulan Bator.
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