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Voir nos départs garantisPlongez dans l’univers fascinant des hauts plateaux du Changtang, où les rencontres avec les nomades tibétains rythment un trek exceptionnel entre lacs sauvages et vallées lunaires. L’aventure se dessine sur les sentiers secrets du Ladakh, pays de toutes les émotions.
Notre séjour chez les Urghain se termine, promettant déjà de revenir l’an prochain. Si Jigmet affiche son sourire attendri par la photo de sa nouvelle fille, toute l’équipe prend conscience de la magie du moment, avant de reprendre la route en direction du lac Tso Kar, sur les traces de la voyage en Inde qui promet immersion et authenticité au cœur de régions méconnues.
La montée vers le col du Taglang La, deuxième plus haut col routier du monde à 5200 mètres, révèle le désert minéral et la rudesse des conditions pour les ouvriers bihari venus de loin rénover la route Leh-Manali. Après ce passage, les paysages du Changtang s’ouvrent : montagnes immenses, vallées dénudées, atmosphère presque irréelle.
Trois heures de route suffisent à rejoindre la plaine de Tso Kar, où l’immense lac tapissé de sel accueille, parfois, des troupeaux de kyangs sauvages. À Nuruchan, campement du sud du lac, débute le véritable trek entre Tso Kar et Tso Moriri. Dans ce décor minéral, je grimpe vers une crête dominant la plaine, découvrant la beauté énigmatique du plateau, ses lacs blancs et bleus entourés d’herbes vives, ses ruisseaux sinueux et ses montagnes dépassant les 5500 mètres.
Le plateau du Changtang, vaste comme la France, s’étend du Ladakh jusqu’au Quinchai, cerné de hautes chaînes et de déserts d’altitude. Avec ses faibles précipitations, sa très basse densité (0.2 hab/km2), il abrite les Drok Pa (ou Chang Pa), nomades éleveurs de yaks et de chèvres Pashmina. Autrefois, le sel extrait des lacs servait de monnaie d’échange pour les caravanes dans tout l’Himalaya.
Dans l’air raréfié à 5000 mètres, la nature se fait extrême : vents glacés, violents contrastes de température, tempêtes de poussière et neige imprévisible. Pourtant, le plateau cache une faune remarquable : yaks, bharals, gazelles, kiangs, léopards des neiges, lynx, loups et antilopes tibétaines, sans oublier la fameuse grue à cou noir.
Au crépuscule, retour sous la tente alors que le froid tombe sur la plaine. Au loin, une colonne de fumée signale le retour d’Angchuk et de la caravane de mules, épuisés par des heures de marche depuis Gya, mais la chaleur humaine des retrouvailles fait oublier la fatigue.
Le lendemain, plusieurs heures de marche et un passage de col permettent de rencontrer les bergers Chang Pa du camp de Rajun Karu, réfugiés tibétains pour qui la vie nomade reste indissociable de leur identité. Le camp abrite une trentaine de familles, originaires du Kham, et vit principalement de l’élevage des chèvres pashmina – ressource essentielle à leur économie moderne désormais partagée entre chevaux, pick-up et trekkeurs.
L’après-midi, l’accueil est chaleureux autour d’un thé au beurre de yak. Un grand lama explique les défis d’une communauté tiraillée entre leur passé, la préservation de leur mode de vie et la nécessité de s’adapter. La vie de réfugié est évoquée à demi-mot par respect pour des souvenirs douloureux, mais la dignité et la générosité restent totales.
À l’aube, le camp s’éveille au son des cloches et des sabots. Lhamo fête l’anniversaire de Tenzin en rêvant d’un gâteau bleu digne du « Roi Lion » tandis que dehors, la toundra se fige sous le gel. L’ascension vers le prochain col (5400 m) offre la récompense de paysages lunaires, d’étendues désertiques et d’une sensation de liberté totale, où marcher devient méditation.
Au fil de la marche, l’histoire du grand-père Gyaltsen, espion malgré lui, mis à rude épreuve par l’histoire, s’inscrit dans la mémoire collective du Ladakh, ajoutant une touche de légende familiale à l’expédition. Sillonner ces terres, c’est retrouver ce sentiment de plénitude propre à la marche en montagne, qui ancre dans le présent, ressource et inspire.
La dernière étape du trek mène vers le plus haut col (5430 m) et dévoile soudain le lac Tso Moriri, aux teintes bleu paon, dominé par la chaîne du Mentok. Les steppes et montagnes frontalières composent un décor d’une beauté saisissante, renforcée par l’émotion d’atteindre ces territoires où la culture tibétaine reste vivante.
La descente vers Korzok Phu se fait dans une lumière argentée, tandis que l’arrivée au camp apporte la joie simple des retrouvailles autour d’un repas partagé, les liens tissés entre voyageurs et équipe locale faisant oublier la fatigue.
Le trek du Changtang est une aventure de haute altitude qui s’adresse à des trekkeurs bien préparés :
Pour garantir la sécurité et l’organisation, privilégiez un accompagnement par une agence spécialisée comme Shanti Travel, familière des besoins logistiques et des codes de cette région isolée et fascinante.
Vivre le Changtang, c’est découvrir l’authenticité du Ladakh à travers une voyage en Inde singulier, entre expansion des horizons et immersion dans une culture millénaire. Laissez-vous tenter par ce trek d’exception et partez à la rencontre des nomades qui façonnent, encore aujourd’hui, la légende des hautes terres himalayennes.
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