Sucreries cinghalaises et tamoules du Nouvel An au Sri Lanka
Sucreries cinghalaises et tamoules du Nouvel An au Sri Lanka Les célébrations du Nouvel An sri-lankais, cinghalais et...
Abonnez-vous et recevez nos inspirations de voyage et conseils pratiques deux fois par mois.
Envie de partager votre voyage avec un groupe ?
Voir nos départs garantisKristoff Bel Air voyage aux quatre coins de la planète depuis maintenant plus de 30 ans. Voyageur chevronné, cet artiste-photographe également passionné d’astronomie aime particulièrement…
Kristoff Bel Air voyage aux quatre coins de la planète depuis maintenant plus de 30 ans. Voyageur chevronné, cet artiste-photographe également passionné d’astronomie aime particulièrement jouer avec les couleurs et les formes pour créer sa propre vision du visible. Un pays aussi coloré et riche que l’Inde ne pouvait qu’être source d’inspiration démesurée pour lui.
Lors de l’un de mes voyages en Namibie, mon regard s’est tourné une nuit vers le ciel constellé d’étoiles, d’une pureté indicible. Dès lors, mes travaux se sont trouvés impactés par la découverte de l’astronomie. Et notamment les longueurs d’ondes, une de ses propriétés physiques. Voir différemment de ce qui est visible. Explorer le spectre des ondes et des couleurs. Que voyons-nous réellement du monde qui nous entoure ? On le sait notre vue est limitée. La couleur n’est que la perception visuelle de la répartition spectrale de la lumière visible, elle n’est que le pâle reflet d’un vaste univers insoupçonné fait de pleins d’autres couleurs. Depuis je me suis affranchi du visible pour proposer ma propre perception des couleurs, de la lumière insufflant ainsi au monde qui nous entoure une vision bien différente.Mon approche : la saturation : des couleurs, des contrastes, des teintes et des lumières. Je traite principalement la nature et l’architecture urbaine. Plus rarement les portraits. Mais l’Inde et ses formidables habitants se sont imposés naturellement à moi. J’ai donc réalisé la collection de portraits nommée « Colorful India ».
Ma première rencontre avec l’Inde remonte à vingt ans environ. Classiquement, mon parcours m’a mené dans le Nord, de Delhi à Agra, Jaipur, Bénarès. J’ai été fasciné, envoûté, époustouflé par la richesse de ces cultures et de ces peuples. Le mysticisme omniprésent comme engagement du quotidien. A l’époque, encore relativement novice dans mes voyages, j’avais rarement vu à ce point un tel décalage culturel avec nous les occidentaux, dans la manière d’être, dans la manière de vivre l’instant. Deux mondes, deux planètes différentes. Cette introduction à l’Asie m’a menée par la suite au Népal, en Chine, Indonésie, Thaïlande, Singapour, Hong-Kong, Macao et l’été dernier un retour en Inde du Sud entre Chennai et Cochin où j’ai réalisé cette série de portraits.
La couleur ! La formidable harmonie des couleurs, des éclats, des contrastes ! Le sens artistique très évolué, instinctif qu’ont les femmes dans le choix de leurs saris, de leurs tenues plus généralement. Du mariage des teintes, des tons, des dégradés, de l’insertion de brillants mais qui font la différence ! Peu de faute de goût, c’est un régal pour les yeux. Ce qui est formidable c’est que ce sens de l’esthétisme touche toutes les catégories de population, des plus riches au moins aisées.
Réaliser des portraits n’est jamais facile de par le monde. On comprend les populations locales qui voient parfois d’un mauvais œil les hordes de touristes les mitrailler à longueur de journée. Mais là c’est tout le contraire ! Chacune des demandes est accueillie avec un sourire, une pose complaisante. Les gens croisés ici ou là sont même en demande et vous sollicitent constamment pour des selfies ! Et les regards s’illuminent lorsque vous leur montrez le résultat sur votre appareil ! Cela traduit un esprit extrêmement positif de leur part, une vraie générosité toute indienne.
Certainement celle dans le quartier musulman de Pondichéry. Alors que je déambulais dans les rues, un homme d’un certain âge est venu vers moi, s’est intéressé à mes travaux. Il parlait peu anglais mais beaucoup de choses sont passées par le regard. J’ai intitulé son portrait par la suite ma « Joconde indienne » tant son visage exprime de la bienveillance.
Dans un tout autre domaine, j’exposerai du 4 novembre au 17 décembre prochain à l’espace Carpeaux à Courbevoie près de Paris, sur le thème de la lumière. J’y présenterai mes travaux réalisés en Laponie à partir de blocs de glace. Nous sommes bien loin de la chaleur indienne ! Je profite de cette interview pour inviter vos lecteurs à se rendre en Inde (avec Shanti Travel !) pour partir à la découverte de cet étonnant pays. Amoureux de paysages fabuleux, de peuples chaleureux, ce pays est fait pour vous !
Si vous souhaitez vous aussi découvrir l’Inde aux multiples couleurs, contactez l’un de nos experts voyage.
A partir de 1160 €
A partir de 1180 €
A partir de 1300 €